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Colloque au Palais du Luxembourg
Le sommeil chez l’enfant et l’ado :
un incontournable de la santé et de l’éducation
17 octobre 2022
Sous le haut-patronage de Laurence Rossignol, vice-présidente du Sénat
Merci pour votre présence !
Merci à toutes les personnes qui étaient présentes et qui ont contribué au succès de ce colloque sur le sommeil des enfants et des ados !
Cet évènement a permis de rassembler de nombreux acteurs si bien du monde du sommeil que du monde associatif et de rappeler le rôle fondamental que joue le sommeil sur le développement des enfants.
Retrouvez les actes du colloque
"Nous appelons tout le monde à se mobiliser pour garantir aux enfants le droit à un sommeil en quantité et qualité suffisantes. Il ne s’agit pas d’un problème “en plus” de tout le reste mais d’un dénominateur commun à toutes nos missions et à tous nos engagements pour l’objectif que nous partageons : offrir aux enfants un développement harmonieux."
Armelle Le Bigot-Macaux, présidente du COFRADE
"L’extension de sommeil va améliorer significativement les performances cognitives, c’est-à-dire les capacités mnésiques (la mémoire), les capacités attentionnelles (le fait d’ignorer les choses qui ne sont pas pertinentes autour de soi), les capacités exécutives (de contrôle de soi, faire preuve de créativité, changer d’option quand on se trompe, pouvoir se projeter) et les capacités de raisonnement qui sont toutes nécessaires à la réussite scolaire."
"En plus de changer selon l’âge, le besoin de sommeil des enfants est propre à chaque individu."
"Le fait de dormir peu à 2 ans et d'être en décalage de sommeil est associé à un risque augmenté de port de lunettes, donc de développer des troubles de la vision à 5 ans."
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" Les règles établies au sein de la famille autour du sommeil et des écrans ont une influence sur la quantité de sommeil, l’heure de coucher et l’endormissement."
"Une relation de confiance et un climat protecteur rendent les enfants plus enclins à comprendre et à respecter les limites instaurées."
"Comment voulez-vous qu’un enfant adopte un rythme de sommeil alors qu’il n’a pas l’équipement hormonal nécessaire pour le faire, si ce n’est pas un adulte qui lui apprend ? Le week-end, l’heure de coucher et le rituel du coucher sont décalés, mais c’est parce que les parents les décalent !"
"Il est capital de bien comprendre l’importance du facteur familial : les parents vont apprendre le sommeil aux enfants, mais encore faut-il qu’ils connaissent l’hygiène du sommeil pour eux-mêmes pour pouvoir la transmettre."
"Une chose à ne pas oublier, c’est que pour le tout petit, s’endormir, c’est se séparer : se séparer de certains lieux, de certains bruits, de personnes qui l’accompagnent, d'activités géniales qui lui plaisent, voire des écrans qui maintenaient son attention, mais en tous cas, c’est la vie qu’il quitte pour aller dormir. On comprend donc aisément qu'ils n'aient pas toujours envie d’aller se coucher."
Vous pouvez toujours consulter le communiqué de presse.
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